Quantcast
Channel: Fédération du Service aux Particuliers
Viewing all 1552 articles
Browse latest View live

Visioconférence : la Fesp dialogue avec les responsable de structure

$
0
0
Visioconférence Fesp entre la Métropole et l'île de La Réunion
Ile de La Réunion

Comme prévu lors de la semaine de travail organisé du 26 mars au 3 avril 2015 par la Fédération du service aux particuliers (Fesp), la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion et le Medef territorial, à Saint Denis de la Réunion, la fédération a organisé une visioconférence de suivi des travaux avec les chefs d'entreprise et responsables de services à la personne exerçant sur l'île.

En liaison avec plus de vingt responsables de structures rassemblés par Richard Ruz Guindos, référent territorial de la Fesp à La Réunion et président d'Odom Services, Olivier Peraldi, directeur général de la Fesp, Guy Loudière, directeur de la formation, Mehdi Tibourtine, responsable du service juridique, et Lylia Siad, juriste, ont pu faire un point sur l'actualité du secteur, la réforme de la formation professionnelle et la mise en œuvre de la Convention collective nationale des entreprises de services à la personne (CCN SAP).

Accompagner la montée en charge de l'activité

Les échanges ont permis d'approfondir de nombreuses interrogations des responsables de structures. Parmi les sujets les plus discutés, les participants ont abordé la mise en œuvre de la sectorisation telle que prévue par la CCN SAP afin d'éviter les temps d'intermission et de paiement, l'organisation du travail de nuit ou encore la mise en place de plans de formation adaptés aux spécificités rencontrées par les structures réunionnaises.

La composition du groupe de participants à la visio conférence était représentative de la diversité des activités exercées dans le champ des SAP, avec des structures de garde d'enfants, maintien à domicile, soutien scolaire, entretien de la maison, petit bricolage et jardinage. La forte représentation de jeunes entreprises et des TPE lors de cette session d'échanges a également permis d'aborder les questions d'accompagnement de la montée en charge de l'activité. Enfin, s'estimant particulièrement touchées par la concurrence déloyale du travail non déclaré présent sur l'île, certaines structures ont souligné l'importance de développer un discours pédagogique envers les ménages.

Après avoir salué la qualité de l'mplication de Richard Ruz Guindos au service de la fédération et en faveur de l'activité des SAP sur l'île, la Fesp a annoncé l'adoption dès cette année d'un calendrier de rendez-vous par visio conférence avec les structures de SAP des DOM.


La Fesp auditionnée sur l'évolution du CAP "petite enfance"

$
0
0
M.l Cardon (O2 Kid), E. Chaumeil (E Comme Enfants), G. Loudière (Fesp)
Education Nationale

La Fédération du service aux particuliers (Fesp) a été auditée par les membres de la 20e Commission paritaire consultative (CPC) 

La mise en place du Compte personnel formation à partir du 1er janvier 2015 exige, en effet, de repenser l'architecture modulaire des diplômes du secteur. Chaque entreprise pourrait ainsi choisir des segments de formation et de compétences spécifiques à ses besoins. Il serait alors possible de valider une compétence contenue dans un diplôme sans obligation d'obtenir l'ensemble des modules. Ainsi, une garde d'enfants à domicile serait dispensée de valider le segment "accueil collectif".

Les propositions de la Fesp

Lors de son audition, la Fesp a notamment proposé d'ajouter dans les contenus pédagogiques des savoirs liés à l'accompagnement du handicap ou encore la sécurité de l'enfant et du salarié au domicile. La répartition des stages en entreprise selon les académies a également été une question soulevée par la Fesp. La fédération, sur la base des remontées d'informations des chefs d'entreprise membres, souligne en effet le manque d'harmonisation du nombre de semaines de stages obligatoires en entreprise selon les départements.

Les résultats des auditions aboutiront à la mise en œuvre d'un nouveau référentiel du CAP "petite enfance" programmé pour fin 2016. Face à l'augmentation des besoins en personnel qualifié, la Fesp attend beaucoup de cette évolution.

Election de la Fesp à la présidence de l'Irsap

$
0
0
Les jeunes de l'Irsap et leurs enseignants
Basse-Normandie

L'Institut régional des services à la personne (Irsap) de Basse-Normandie a tenu son assemblée générale lundi 8 juin, dans les locaux du CFA, à Alençon. Unique organisme de formation entièrement dédié aux métiers de services à la personne (SAP,) l'IRSAP réunit au sein de son conseil d'administration les acteurs majeurs du secteur agissant sur la région Basse-Normandie, dont le Conseil régional, la Chambre de commerce et d'industrie, ainsi que la Fédération du service aux particuliers (Fesp).

Au-delà de la présentation du rapport d'activités et de l'approbation des comptes, l'ordre du jour qui portait sur l'élection des membres du nouveau bureau et du conseil d'administration a vu l'élection de Marie-Danièle Barnaud, référente régionale de la Fesp et gérante de l'entreprise Aide à domicile, située à Deauville. 

L'Assemblée générale a également donné l'occasion de faire le point sur le taux de réussite aux examens passés à l'Irsap tels que la Mention complémentaire d'aide à domicile (MCAD), l'Assistante de vie aux familles (ADVF) ou encore le Bac +3 de Responsable d'activité de services à la personne. Le taux global de réussite est particulièrement satisfaisant en atteignant plus de 94 % des inscrits. Fort de ce résultat, l'Irsap a décidé de poursuivre son développement en renforçant encore son équipe pédagogique et commerciale.

Domotique et application pédagogique

Avec entre autres partenariats celui de la Fesp, l'Irsap développe depuis 2012, la Maison domotique d'application pédagogique (MDAP) qui propose un environnement technologique et évolutif aux jeunes apprenants (apprentis ou en contrat de professionnalisation), ainsi qu'aux salariés du secteur. Cet équipement permet, par exemple, de se familiariser avec des objets connectés et une ergonomie adaptée aux évolutions des attentes des publics fragiles.

Parmi les projets présentés lors de cette assemblée générale, l'équipe de l'Irsap a particulièrement développé la présentation de l'ouverture d'un diplôme d'Etat d'auxiliaire de vie sociale (DEAVS) et d'un diplôme d'Etat d'aide médico psychologique (DEAMP). Cette création répondra notamment aux besoins en compétences ciblés par les résidences services. Enfin, l'Irsap a décidé de créer un Brevet de technicien supérieur (BTS) en domotique avec une option SAP. L'ouverture est programmée pour la rentrée 2016.

Par ailleurs, l'Irsap a été membre du groupe de travail sur le domicile connecté qui s'est réuni d'octobre à juin dernier, en vue de la prochaine publication d'un livre blanc sur les SAP en environnement numérique.

Convention de partenariat ANACT / SESP : premiers enseignements

$
0
0
Sylviie Barthel, présidente de BSP (au centre)
"Entreprises apprenantes"

Sélectionnée avec neuf autres entreprises adhérentes du Syndicat des entreprises de services à la personne (Sesp), Bourgogne Services poursuit depuis douze mois le programme "entreprise apprenante" présenté par l'Agence nationale d'amélioration des conditions de travail (Anact) dans le cadre d’une convention triennale avec le Sesp. Portant pour la première fois sur les réalités du travail au quotidien de TPE-PME, le programme vise à expérimenter des méthodes de professionnalisation des équipes, tester de nouvelles modalités d'organisation du travail et améliorer l'attractivité des métiers du services à la personne (SAP)

Le Sesp et l’Anact ont souhaité que les dix entreprises soient représentatives des diversités des métiers des services à la personne en couvrant des secteurs aussi différents que la garde d’enfants à domicile, l’aide à domicile auprès de personnes dépendantes (handicapées ou âgées), le soutien scolaire ou encore l’entretien de la maison.

Sylvie Barthel, présidente de Bourgogne Services à la Personne (BSP), référente régionale de la Fesp en Bourgogne, revient sur les enseignements des premiers mois d'expérimentation du programme.

Qu'attendez-vous de cette expérimentation ?

S. B. : Notre démarche a pour double objectif de développer la performance de notre entreprise et d’augmenter la satisfaction au travail de l’ensemble des salariés. Depuis sa création, Bourgogne Services à la Personne (BSP) est dans une dynamique tendant toujours vers le « faire toujours mieux ». La satisfaction au travail de tous, à commencer par celle des salariés, est indispensable pour le bon développement de toute entreprise. Cela passe par la recherche constante de la plus grande qualité de service. C'est ce que fait BSP depuis déjà cinq ans.

L'expérimentation, rendue possible par la convention passée entre le Sesp et l'Anact, est l’occasion de réaliser un diagnostic et analyser l’existant pour rendre meilleurs les outils et méthodes d’organisation actuels. L’amélioration continue est une quête permanente au sein de l’entreprise.

Comment se déroule concrètement l’expérimentation ?

S. B. : Un groupe pilote de sept salariées a été mis en place, en association avec un binôme "Responsable Qualité- Chargée du Suivi Qualité". Cette démarche structurée en groupe de travail a permis de trouver des pistes d’amélioration par le personnel et pour le personnel. Par exemple, un « théâtre forum » a été mis en place en vue de favoriser les échanges entre pairs au sein de l’équipe BSP. Cette initiative a suscité un grand nombre d’échanges lors des réunions d’équipe où plus de 80 % des salariés sont présents.

Quelles suites attendez-vous ?

S. B. : Nous rentrons maintenant dans la réalisation des actions définies dans la première phase. Des ateliers seront mis en place pendant toute l’année, animés par les assistantes de vie du groupe pilote, sur des thématiques précises en référence à notre cœur de métier afin que tous les salariés se rencontrent et s’expriment. La communication entre pairs sera également l’un des axes dans l’optique de permettre l’écoute, l’échange de bonnes pratiques et le développement des compétences entre salariés partageant le même métier.

BSP a déjà fait beaucoup pour que les salariés de l’entreprise se sachent écoutés et entourés. Avec ces ateliers qui permettront le partage et l’esprit d’équipe, l’esprit d’entreprise chez BSP déjà existant devrait encore grandir.

Paris : la Direction des affaires sociales reçoit la Fesp

$
0
0
S. Chéruel, référent Ile-de-France Fesp (Educazen) à la Dases 75
Référent régional

Dans le cadre de la présence territoriale de la Fédération du service aux particuliers (Fesp), Sébastien Chéruel, référent régional Ile-de-France de la fédération, accompagné de Mehdi Tibourtine, responsable juridique de la fédération, a rencontré Ghislaine Grosset, sous-directrice de l'Autonomie au sein de la Direction des affaires sociale, de l'Enfance et de la Santé, au conseil départemental de Paris, le 10 juin 2015.

La rencontre a permis de présenter les actions de la Fesp, l'actualité des chefs d'entreprise et employeurs du secteur des services à la personne (SAP). Ainsi, la Fesp a notamment souligné l'importance de sauvegarder les fondamentaux du régime de l'agrément, alors que le projet dit d'adaptation de la société au vieillissement doit revenir durant l'été et à la rentrée à l'agenda de l'Assemblée Nationale.

Qualité des services

La délégation de la Fesp s'est félicité de la qualité de l'écoute de la Dases tout au long de la réunion de travail, particulièrement lors de l'exposé de l'apport des entreprises auprès des différents publics et des actions entreprises pour sauvegarder le niveau de qualité des services rendus au sein du domicile, et développer les initiatives de partage de bonnes pratiques. Ainsi, les échanges ont permis de présenter les actions des entreprises de la Fesp en matière d'adoption de la Charte "qualité" proposée par le ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, l'engagement d'un grand nombre d'entreprises dans une démarche de certification (Qualicert ou Afnor) ou encore en matière de formation professionnelle.

Ce dernier point a soulevé un intérêt particulier de la Dases qui souligne l'importance d'un effort constant en faveur de la montée en compétence des équipes. Enfin, la Fesp et la Dases ont convenu de la nécessité d'échanger régulièrement leurs informations sur l'évolution économique du secteur sur le département.

Une prochaine réunion de ce type se déroulera le 29 juin, au conseil général des Alpes-Maritimes.

L'Atelier général de la Fesp pose la question des modèles d'entreprise

$
0
0
L'événement majeur des entreprises de services à la personne
Services à la personne

La Fédération du service aux particuliers (Fesp) tiendra son Atelier général, jeudi 25 juin, de 14 h à 18 h, dans le grand amphithéâtre du Medef, à Paris. Cet événement annuel est traditionnellement l'occasion pour les dirigeants d'entreprise du service à la personne de se rencontrer et d'échanger sur leur actualité. Le programme de l'édition 2015 de l'Atelier général pose la question de l'évolution des modèles économiques particulièrement interrogés depuis quelques mois avec la persistance de l'instabilité fiscale et réglementaire, mais aussi l'arrivée sur ce périmètre économique de plateformes d'intermédiation ayant massivement recours aux autoentrepreneurs.

Etudes et tables rondes

Comme chaque année, la Fesp saisie l'occasion de cette manifestation pour présenter les premiers résultats des études qu'elle commandite aux plus grands cabinets d'experts spécialisés sur les sujets économiques et fiscaux qui touchent la profession. Après l'étude réalisée en 2014 par McKinsey qui avait présenté les mesures à prendre par le gouvernement pour que soit "libéré le moteur de créations d'emploi de services à la personne", la Fesp a demandé au cabinet international Oliver Wyman de présenter l'impact sur les finances publiques des différents modèles d'entreprise, dont celui des plateformes d'intermédiation.

Les tables rondes permettront à des responsables d'entreprise et des observateurs du secteur d'exprimer leurs constats et convictions sur les modes de financements et l'évolution des rapports entre financeurs et entrepreneurs.  Leur perception de l'avenir de l'activité sera le fil rouge des débats et échanges avec les chefs d'entreprise et employeurs présents dans la salle avec en toile de fond leurs "cause d'inquiétudes", mais aussi et surtout leurs "raisons d'y croire".

Projet de loi : la députée Bérengère Poletti rencontre la Fesp

$
0
0
La délégation Fesp avec la députée B. Poletti
Vieillissement

Alors que le projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement présenté par le gouvernement organise le retrait de l'Etat du secteur par la suppression de l'agrément délivré aux structures souhaitant prester auprès de personnes dépendantes, la députée Bérengère Poletti, corédactrice d'un rapport sur le sujet de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale, a reçu le 24juin 2015, une délégation de la Fédération du service aux particuliers (Fesp) afin de faire le point sur l'appréciation par les professionnels du projet de loi.

Cette réunion a permis de mettre l'accent sur les propositions portées par la Fesp, particulièrement celles relatives à la nécessité de préserver un rôle à l'Etat dans l'octroi aux structures d'aide à domicile de leur capacité à prester. La mesure du projet de loi consistant à supprimer l'agrément délivré par l'Etat au profit d'une autorisation par le conseil départemental porte de nombreux risques dont les impacts n'ont pas été évalués. Ainsi, la Fesp souligne l'importance pour les structures de continuer de disposer d'un cahiers des charges national garantissant une égalité de qualité aux personnes âgées quel que soit leur lieu de résidence sur l'ensemble du territoire. Seul l'agrément dispose d'un tel cahier des charges. La proposition du gouvernement d'en créer un pour le régime de l'autorisation, dès lors que celui de l'agrément serait supprimé, apparaît être une complexité supplémentaire engageant de surcroît  un délai de mise en œuvre de plusieurs années.

Cette disposition est assimilée par les professionnels agréés, travaillant en entreprise comme en association, comme une dérive administrative insupportable pour un secteur qui requière à l'inverse une grande stabilité du cadre qualitatif seul garant du niveau élevé de services rendus auprès des personnes âgées.

Accès aux prestations et égalité des structures

Le projet de loi doit sauvegarder la capacité pour le bénéficiaire du service de choisir le prestataire qui viendra réaliser l'aide à son domicile. Pour les professionnels de l'aide à domicile, le principe fondamental de libre choix ne peut être remis en question.  En ne répondant pas sur les critères d'entrée dans un éventuel Contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (Cpom) tel que proposé dans le projet de loi, celui-ci crée une grande inquiétude auprès des structures actuellement agréées craignant de ne pas être autorisées à proposer leurs services aux allocataires de l'Allocation personnalisée autonomie (APA), dès lors qu'elles ne pourraient entrer dans le champ d'un Cpom.

Pour éviter de tels risques, la Fesp propose le maintien de l'agrément ou, tout au moins, d'une gouvernance de l'Etat sur la fonction d'agrément / autorisation des structures souhaitant prester auprès de personnes âgées. la fédération propose également d'étendre l'actuel cahier des charges de l'agrément à l'ensemble des structures du secteur. Enfin, il est demandé que le projet de loi précise les critères objectifs d'accès à un Cpom, le projet de loi étant muet sur ce point.

Photo : M. Tibourtine (Fesp), P. Gauthey (Petits-Fils, Fesp), Rym Belkora (Sénior Compagnie, Fesp), B. Poletti, députée.

ANGLET - Rencontres Numériques édition 2015

$
0
0

L’aNTIC Pays-Basque, en collaboration avec La Poste Solution Business et AG2R La Mondiale organise son édition 2015 des Rencontres Numériques, le Jeudi 2 juillet de 8 h 30 à 17 h 30 au théâtre Quintaou à Anglet, dont la thématique principale est "Bien vieillir avec le numérique". Cette année l’événement alterne notamment entre conférences plénières, ateliers participatifs et rencontres avec des experts, ou encore sentier de l'innovation, et permet de réunir les acteurs du développement des villes pour les inciter à réfléchir sur l'intérêt du numérique.

Lieu : Théâtre du Quintaou - 1 Allée de Quintaou 64600 ANGLET

En savoir plus & Inscriptions : La Luciole - Gwendoline Legrand gwendoline@laluciole-com.com / 06 88 87 17 11

Evénement
Horaires: 
8 h 30 - 17 h 30

La FESP interroge les modèles économiques des entreprises

$
0
0
Affluence aux tables rondes de l'Atelier général 2015 de la Fesp
Atelier général 2015

Dans un grand amphithéâtre du Medef, à Paris, aussi attentif que participatif, les dirigeants d’entreprise de services à la personne (SAP), adhérents de la Fédération du service aux particuliers (Fesp), ont posé, jeudi 25 juin 2015, la question des évolutions de leurs modèles économique, au moment où émergent des plateformes dématérialisées sur le secteur.

Après l’ouverture des travaux par un message de Pierre Gattaz, président du Medef, et de Jo-Michel Dahan, sous-directeur des entreprise et des professions libérales à la Direction générale des entreprises (DGE) à Bercy, représentant le ministre de l’Economie, des Finances et du Numérique, deux tables rondes réunissant des chefs d’entreprise et leurs interlocuteurs, notamment financiers, ont décliné les interrogations de la profession sur les axes du financement du développement de l’activité et les évolutions en cours des modèles économiques. Alain Buat, président du Centre régional d'observation du commerce, de l’industrie et des services (CROCIS) de la CCI Paris-Ile de France, a souligné le paradoxe d’une profession à la fois dans l’enthousiasme et l’inquiétude. Le constat, suite à l’interview de plus de 220 chefs d’entreprise, de l’impact délétère de l’instabilité des règles fiscales et réglementaire et du retour de la concurrence du travail au noir a fait réagir une assistance confirmant les résultats de l’enquête[1].

L’intervention de Bruno Despujol, partner au cabinet international d’études Oliver Wyman a permis de délivrer en amont de la publication de l’étude[2], les derniers chiffrages des baisses de recettes fiscales et sociales pour les finances publiques des différents modèles d’entreprise. Ainsi, les économistes ont évalué la perte de volume horaire déclaré à 18 % en seulement quatre ans ; quant à l’éventualité du passage des acteurs de l’aide à domicile des personnes âgées, du régime de l’agrément à celui de l’autorisation, comme préconisé dans le projet de loi sur le vieillissement, une première approche chiffrée fait apparaître un coût supplémentaire pour les finances publiques de 164 millions d’euros dès la première année.

Rétablir la confiance des financeurs

Eprouvés par de nombreux changements du cadre fiscal et social en seulement quelques années, le constat est unanimement partagé par les chefs d’entreprise présents à la tribune : Brice Alzon, président de la Maison des services à la personne (MDSAP), coopérative de SAP, Corinne Laboureix, responsable du développement ISR à la CPR AM (groupe Crédit Agricole), Mina Zanat, présidente du Groupe Family Sphère, ou encore Laurent Guillet, président d’Espace et Vie, résidences services, qui intervenaient lors de cette table ronde. Ainsi, le premier souhait des chefs d’entreprise concerne la stabilité des mesures législatives et fiscales afin de pouvoir se consacrer « entièrement » au développement d’une activité qui représente le premier potentiel d’emplois en France.

Quel(s) modèle(s) économique(s) ?

La seconde table ronde a porté le débat sur la perception des chefs d’entreprise et experts du secteur de l’arrivée sur le secteur de plateformes d'intermédiation ayant massivement recours aux autoentrepreneurs. Entre exigence de simplification et de préservation de la qualité, mais aussi nécessité de lutter contre le travail au noir, Sandra Küntzmann-Burgo, présidente de l’entreprise E-comme Enfants et présidente du Syndicat des entreprises de services à la personne (SESP), et François Hurel, président de l’Union des auto-entrepreneurs, ont débattu des bouleversements potentiels que porte l’absence de réaction des pouvoirs publics face aux nouveaux modèles. Guillaume Thomas, président de la plateforme de mise en relation Aladom, et adhérent au SESP, après avoir présenté aux participants les bonnes pratiques de ce type d’acteur, mais aussi ce qui les différencie des plateformes « low cost ». Chacun s’est accordé sur la nécessité de défendre l’éthique mise en place par les acteurs depuis plusieurs années. Cette approche a été illustrée par les témoignages issus de l’expérience des deux experts du secteur, Dominique Léry, fondatrice du réseau Adhap services, et Thierry Depois, directeur général d’Europ Assistance de 2004 à 2014.


[1]Les services à la personne, un secteur dynamique qui plaide pour la stabilité réglementaire, CROCIS / CCI Paris Ile-de-France, février 2015. Téléchargeable sur :  http://www.fesp.fr/actualite/conjoncture-ce-que-disent-220-chefs-dentreprise-de-la-fesp

[2]Les services à la personne, évaluation des initiatives réglementaires, O. Wyman, juin 2014.

Ecouter le message de Pierre GATTAZ, président du Medef, aux entreprises de services à la personne lors de l'Atelier général : http://www.fesp.fr/video/message-de-pierre-gattaz-aux-entreprises-de-services-la-personne-lors-de-latelier-general-de-0

Assemblée Nationale : la FESP auditionnée sur le projet de loi

$
0
0
G. Staub (Fesp / Amélis Services) et Joëlle Huillier, députée
Vieillissement

Suite à la nomination de la députée Martine Pinville au Secrétariat d'Etat en charge du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Economie sociale et solidaire, jusqu'alors rapporteur à l'Assemblée Nationale du projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement, il revient à la députée Joëlle Huillier de reprendre le dossier. En réponse à l’inscription de ce projet de loi à l'ordre du jour de la Commission des affaires sociales courant juillet, la députée a invité le 29 juin 2015, la Fédération du service aux particuliers (Fesp) à une audition afin d'entendre les remarques et propositions des entreprises et employeurs du secteur.

Guillaume Staub (Amélis Groupe Sodexo), président de la commission "maintien à domicile" de la Fesp a souligné au préalable deux points qui suscitent l'inquiétude des entreprises du secteur. En premier lieu, l'absence d'évaluation notamment financière de l'impact d'une éventuelle suppression du régime de l'agrément. En second lieu, la suppression par le projet de loi du régime de l'agrément, alors que ce point majeur n'a jamais été abordé dans le cadre de la concertation préalable à la rédaction du texte.

Risques et incertitudes

Ces points particulièrement inquiétants pour l'ensemble des structures agréées, qu'elles soient entrepreneuriales ou associatives, portent en outre un grand nombre de risques et incertitudes. Parmi les risques, la Fesp a souligné le flou sur l'accès au régime de l'autorisation pour les structures agréées, la dégradation des critères de qualité du fait de la disparition du cahier des charges national de l'agrément, ou encore l'impossibilité pour les allocataires de l'Allocation personnalisée autonomie (APA) de choisir une structures qui ne seraient pas incluses par le conseil départemental dans un Contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens (Cpom).

Par ailleurs, la Fesp s'est étonnée qu'aucune évaluation du coût pour les collectivités territoriales de ce projet de loi n'ait été officiellement présentée. La prise en charge par le conseil départemental du coût du service rendu auprès de la personne est supérieur en moyenne de 3 euros par heure lorsque ce service est réalisé par une structure autorisée plutôt que par une structure agréée. Le basculement de tous les acteurs en mode autorisé entraînerait une augmentation un coût pour les finances publiques non officiellement évalué.

Enfin, la Fesp a insisté sur le retrait de l'Etat dans sa fonction d'agrément et de contrôle des structures laissant celle-ci face à une incertitude sur l'attitude des conseils départementaux concentrant, à eux seuls, l'ensemble des fonctions inhérentes à la gestion du secteur. Un tel cumul serait propre à entraîner une forte hétérogénéité des pratiques des conseils départementaux tout en ne réglant rien sur le front des discriminations de certains d'entre eux envers les entreprises.

Atelier général : l'Urosap rejoint la Fesp

$
0
0
S. Maréchal (Urosap Martinique) et S. Küntzmann-Burgo (Fesp / Sesp)
Martinique

A l’occasion de ses Assises nationales (Atelier général) qui se sont déroulées le 25 juin 2015 dans le grand amphithéâtre du Medef à Paris, la Fédération du service aux particuliers (FESP) représentée par son président Maxime AIACH, ainsi que l’un de ses principaux organismes adhérents, le Syndicat des entreprises de services à la personne (SESP) représenté par sa présidente Sandra KÜNTZMANN-BURGO également vice-présidente de la FESP, a signé une convention de partenariat avec l’Union régionale des services à la personne de Martinique (UROSAP 972), représentée par sa présidente Sylvie MARECHAL.

La convention a pour objectif de mutualiser les moyens des organismes signataires en faveur de la structuration des services à la personne en Martinique. De façon concrète, la FESP mettra en place des outils d’information et de suivi à destination des responsables de structures martiniquaises tels que des pages internet dédiées à l’UROSAP, mais aussi des sessions de visio-conférences régulières entre Paris et la Martinique. Ces sessions de travail seront autant d’occasions pour les équipes techniques de la FESP (juridique, formation professionnelle, communication, etc.) d’accompagner les membres de l’UROSAP au gré de l’actualité du cadre fiscal et réglementaire du secteur.

Les sujets sont nombreux, parmi lesquels se trouvent le suivi des évolutions de la Convention collective nationale des entreprises de SAP (CCN SAP), mais aussi prise en compte des facteurs de pénibilité, majoration pour travail de nuit et temps de présence nocturne, préparation aux complémentaires santé et prévoyance respectivement applicables au 1er janvier 2016 et 1er janvier 2017 ou encore sécurisation des contrats de travail et des accords d’entreprise.

Accompagner le développement des structures martiniquaises

Cette convention de partenariat intervient alors que la part de Martiniquais âgés de plus de 60 ans aura doublé entre 2012 et 2030[1]. Dans le même temps, la population dépendante, majoritairement féminine, aura également doublée. Cette évolution engendre des besoins accrus en services d’aide à domicile. L’aide familiale, déjà très répandue, va également se développer sans pouvoir néanmoins répondre à l’ampleur de l’augmentation des besoins. Les emplois nécessaires aux services d’aide à domicile devraient augmenter de 45 % en équivalent temps plein entre 2010 et 2020.

Cependant, le secteur est caractérisé en Martinique comme en Métropole par une grande instabilité fiscale et réglementaire. De forts mouvements de développement par acquisitions externes et la coexistence de nombreuses formes d’activité sont en cours, telles que des réseaux de franchise ou d’établissements juridiquement indépendants ou non, se développant simultanément.

L’ensemble de ces réalités invite la FESP, le SESP et L’UROSAP 972 Martinique à organiser les conditions d’une connaissance partagée du secteur en vue de favoriser la pérennité de l’activité, le développement des acteurs entrepreneuriaux et employeurs, l’accompagnement et le soutien aux porteurs de projets d’activités de SAP.


[1]En Martinique, la population âgée dépendante va doubler d’ici 2030, AntianEchos, n°25, décembre 2012, Insee Antilles-Guyane.

Détruire ou créer 300 000 emplois...un an après! [Actes du Salon des SAP 2014]

$
0
0

Cet ouvrage reprend l’ensemble des échanges tenus lors des deux tables rondes organisées par la FESP à l'occasion lors du salon "services à la personne" qui s'est tenu du 4 au 6 décembre 2014 à Paris. Ouvertes à tous, ces conférences avaient pour thème les enjeux économiques et sociaux des entreprises de services à la personne. Le verbatim de la conférence plénière organisée par la FESP en marge du salon sur le thème : "Détruire ou créer 300 000 emplois.. un an après!" est également repris.

116 p., prix 10 €. Pour commander l’ouvrage : accueil@fesp.fr

Services à la personne : Ximi souffle les bougies de dix ans d'innovations

$
0
0
Présentation des dix ans d'innovations de Ximi
Logiciel

Après dix ans d’innovation, les solutions éditées par le logiciel de services à la personne (SAP) Ximi, membre associé du Syndicat des entreprises de services à la personne (SESP), lui ont permis de se positionner comme l’éditeur leader sur le secteur. Depuis sa création en 2005, les moyens mis en œuvre par Ximi ont su répondre aux exigences des chefs d’entreprises de SAP, en proposant des outils de gestion des systèmes d’information efficaces pour franchisés et tête de réseau. Ximi accompagne de multiples acteurs des SAP en facilitant la coordination au sein de leur développement réseau et la gestion quotidienne de leur activité ; facturation des royalties, le reporting consolidé, la gestion d’indicateurs de performance ou encore la transmission du savoir-faire sont parmi les fonctionnalités clés de la solution technologique proposée par Ximi.

Si ces dix ans marquent la maturité du produit et consolide son statut de référence, le développement de Ximi rentre désormais dans une nouvelle ère. Ximi, qui couvre déjà un large panel fonctionnel allant du prospect, à l’attestation fiscale du candidat à la fiche de paie, va plus loin en mettant en place des solutions de convergence technologiques, intégrant notamment de nouvelles « briques » dans l’ensemble du système d’information, telles que la téléphonie, la messagerie ou encore la gestion de fichiers.

Vers l’automatisation des process

Les objectifs poursuivis par Ximi pour les dix prochaines années confirment sa force d’innovation. Souhaitant « rendre la structure de SAP plus intelligente, au sens de l’intelligence artificielle », sa priorité est désormais l’automatisation des process de l’entreprise. En revoyant intégralement son image de marque et sa charte graphique, ColibriWithUs, la société mère de Ximi, lancera fin juillet, un site web à la navigation encore plus fluide et aux fonctionnalités optimisées.

Au cours de cette rencontre, l’équipe a présenté l’horizon des actions à entreprendre ; Denis Moullard, directeur commercial et associé ColibriWithUs, et Henry Bouchet, directeur associé, ont rappelé l’éventail des actions déjà accomplies. Après un rappel des problématiques de gestion auxquels têtes de réseau et franchisés sont habituellement confrontés (animation, fidélisation, développement de l’activité ou encore optimisation des coûts de gestion), Ximi a défini les différentes solutions apportées, en soulignant l’importance du système d’information dans la résolution de problèmes et la nécessité d’accepter le changement pour éviter des coûts supplémentaires. Les enjeux prospectifs de ColibriWithUs dans le secteur des SAP ont été présentés par le directeur associé Nicolas Porteix, qui a défini la notion d’intelligence artificielle (incluant des services comme la reconnaissance vocale ou la géolocalisation) comme une priorité de leurs futurs solutions.

Pour clore cette séance de présentation par une ultime touche d’innovation, l’équipe de Ximi a procédé à la démonstration d’un outil de gestion du système d’information fonctionnant par mouvement des mains. L’innovation dans les SAP au bout des doigts…

Alpes-Maritimes : les chefs d'entreprise en réunion de travail

$
0
0
Les chefs d'entreprise de SAP d'Alpes-Maritimes en réunion Fesp/Agefos
Territoires

La Fédération du service aux particuliers (Fesp) et l'Agefos-Pme ont organisé, le 29 juin 2015, une réunion de travail avec les dirigeants d'entreprise de services à la personne (SAP) des Alpes-Maritimes dans les locaux de l'Union patronale des entreprises (UPE), à Saint-Laurent-du-Var. Le programme de la réunion a permis d'aborder l'actualité réglementaire et législative du secteur, de faire un point sur la mise en place de la Convention collective nationale des entreprises de SAP (CCN SAP), et des évolutions suscitées par la réforme de la formation professionnelle.

Des réponses à la gestion quotidienne de l'activité

La plupart des échanges entre les participants a porté sur les bonnes pratiques en matière de gestion des ressources humaines et de sécurisation du personnel. Prise en charge du travail de nuit, annualisation du temps de travail, délais pour les mises en place de complémentaires santé et prévoyance, évolution des contrats de travail, etc., auront été les sujets majeurs traités lors de la réunion.  La question de la classification des salariés, conformément aux dispositions de la CCN SAP, a également fait l'objet de nombreux échanges.

Dans le cadre de l'animation de sa présence dans les territoires, notamment par la mobilisation de ses référents territoriaux, la Fesp rencontrera ses adhérents, ainsi que les autres chefs d'entreprise, tout au long du second semestre.

Marseille : Salon des entrepreneurs

$
0
0

Le mercredi 14 ocobre, de 9 h 00 à 18 h 30 au Palais des Congrès de Marseille Chanot se tient le tout premier Salon des Entrepreneurs en territoire Marseille Provence. Avec 6000 visiteurs attendus, 80 partenaires et exposants, 100 conférences et ateliers et une treintaine de personnalités politiques, économiques et institutionnelles, cet évènement est le nouveau rendez vous des entrepreneurs, start-ups et dirigeants d'entreprises souhaitant développer leur réseau, partager leur expérience et obtenir les réponses aux problématiques qu'ils peuvent rencontrer.  

Gratuit.

Lieu: Palais des Congrès Marseille Chanot

Rond Point du Prado

13008 - Marseille

Plus d'infos & inscription : 01 44 88 46 51/ Inscription

Forum/Salon
Horaires: 
9 h 00 - 18 h 30

Marseille : Salon des entrepreneurs

$
0
0

Le jeudi15 ocobre, de 9 h 00 à 18 h 00 au Palais des Congrès de Marseille Chanot se tient le tout premier Salon des Entrepreneurs en territoire Marseille Provence. Avec 6000 visiteurs attendus, 80 partenaires et exposants, 100 conférences et ateliers et une treintaine de personnalités politiques, économiques et institutionnelles, cet évènement est le nouveau rendez vous des entrepreneurs, start-ups et dirigeants d'entreprises souhaitant développer leur réseau, partager leur expérience et obtenir les réponses aux problématiques qu'ils peuvent rencontrer.  

Gratuit.

Lieu: Palais des Congrès Marseille Chanot

Rond Point du Prado

13008 - Marseille

Plus d'infos & inscription : 01 44 88 46 51/ Inscription

Forum/Salon
Horaires: 
9 h 00 - 18 h 00

L'évolution des services à la personne en domicile connecté

$
0
0
La Fesp présente à la Journée "silver économie" à Angers
Silver économie

La Fédération du service aux particuliers (Fesp) est invitée à intervenir à la table ronde "services à la personne et domicile connecté", le 14 octobre 2015, dans le cadre de la journée "Technologies numériques et services aux personnes vieillissant à domicile", organisée dans les locaux de la CCI des Pays de la Loire, à Angers.

Alors que le livre blanc de la Fesp présentant les réflexions et mesures issues des travaux du groupe de travail prospectif qu'elle a initié et animé de novembre 2014 à juin 2015 sur les services à domicile en environnement numérique sera transmis aux ministres concernés dans quelques jours, Didier Château, président de la Générale des services, et Olivier Peraldi, directeur général de la Fesp en livreront les premières conclusions.

L'arrivée des technologies numériques au sein du domicile représente un enjeux autant sanitaire qu'économique pour les personnes en situation de dépendance vivant à leur domicile, comme pour l'ensemble des acteurs de l'écosystème de la silver économie, organismes publics, start-up et entreprises de services à la personne (SAP).

Répondre aux questions des publics

Quels besoins ? Quelles attentes ? Quelles solutions ? quelles transformations ? Les questions des professionnels, mais aussi de l'ensemble des publics concernés, marquent l'importance de la mutation des lieux de vie et des interventions de professionnels que les technologies vont entraîner.

Cette journée destinée aux structures de services à la personne, associations d'usagers, collectivités, ou encore acteurs de la protection sociale, est l'occasion de découvrir l'offre technologique et de service disponible sur le marché du service à domicile.

La journée est organisée par Cap'Tronic, le Gérontopôle des Pays de la Loire, la CCIR Pays de la Loire, Centich, Pôle S2E2, en partenariat avec la Fesp et avec le soutien de Promotelec. 

En savoir plus :http://urlz.fr/2dOw

Discrimination : 3e audition de la Fesp pour la défense des entreprises

$
0
0
Olivier Peraldi, Maxime Aiach, Mehdi Tibourtine avant l'audition
Plaintes européennes

Loin de résoudre les causes de discrimination à l'encontre des entreprises d'aide à domicile de la part de trop nombreux conseils départementaux, le projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement qui sera présenté en seconde lecture au Sénat, les 28 et 29 octobre prochains, interpelle la Commission européenne qui a souhaité entendre la Fédération du service aux particuliers (Fesp) pour recueillir son avis sur ce texte, lors d'une troisième audition, le 9 octobre 2015, à Bruxelles.

Pour cette troisième audition suite à sa plainte transmise en février 2014 auprès de Michel Barnier, alors Commissaire européen en charge du "marché intérieur", la Fesp a dépêché une délégation composée de Maxime Aiach, président, Olivier Peraldi, directeur général, et Mehdi Tibourtine, responsable du pôle juridique. La fédération a rappelé la grande diversité des entorses aux droits des entreprises du secteur, allant de l'absence de mention des entreprises sur les listes diffusées sur les sites Internet de la collectivité , jusqu'à une prise en charge des heures réalisées au domicile moindre lorsque celles-ci sont réalisées par une entreprise au regard de ce qui est versé à une structure non entrepreneuriale réalisant le même service. Il est courant que cette dernière atteinte au principe d'égalité de traitement des structures peut aller jusqu'à cinq euros de différence part heure de service réalisé. La différence de prise en charge par des conseils départementaux selon les structures qui réalisent le service auprès d'une personne dépendante a d'ailleurs été dénoncée en 2009 et 2010 comme illégale dans plusieurs rapports publics de l'Inspection générale des finances et de l'inspection générale de l'action sociale.

Une démarche en deux plaintes

Ayant engagé une action européenne pour discrimination dès mai 2014, la Fesp a posé plusieurs questions aux commissaires européens dont celle de l'égalité des acteurs de l'aide à domicile face à la TVA et des pratiques anti-entreprise de certaines collectivités en France. Indiquant l'impossibilité pour les entreprises d'être exonérées de TVA alors même que les acteurs associatifs bénéficient d'une telle possibilité, la Fesp a souligné qu'une telle différence ne peut en effet reposer sur le critère du régime associatif ou non d'une structure apportant de l'aide aux personnes à leur domicile.

La complexité du système français, notamment sur son volet institutionnel, a abouti à le traiter à part, dans le cadre d'une seconde plainte, plus spécifique et parallèle au volet fiscal. Chacun des deux volets aura nécessité à ce jour trois déplacements de la fédération à Bruxelles en quelques mois, permettant à de nombreux dirigeants d'entreprise membres de la Fesp de s'exprimer lors des auditions.

Ce sont ainsi succédés parmi les membres des délégations de la Fesp des chefs d'entreprise représentatifs de la diversité des métiers de SAP concernés et représentés par la Fesp dont Sandra Küntzmann-Burgo (E Comme Enfants et présidente du Sesp), Brice Alzon (MDSAP), Dominique Léry (fondatrice d'Adhap services), Alain Kirichian (MVAD), Guillaume Staub (Amélis Groupe Sodexo), Damien Cacaret (Domidom), Jean-Paul Chauvet (Les Compagnons des Jardins), Rémus Diaconescu (Pro Sénior), Nicolas Hurtiger (Sénior Compagnie), etc.

Suite à la plainte, un avis motivé de la Commission européenne à la France est attendu ces prochain mois.

L'entreprise de services à la personne : quelle nouvelle donne? [Actes de l'Atelier général FESP]

$
0
0

Le verbatim des échanges tenus lors de l'Atelier général 2015 de la FESP, entre chefs d’entreprise et experts du secteur des services à la personne, du message d'ouverture de l'Atelier de ouvert par Jo-Michel DAHAN, sous-directeur des entreprises de service et des professions libérales, représentant le Ministre de l'Economie, des Finances et du Numériquede Pierre GATTAZ aux entreprises de service à la personne. Sous l'angle "L'entreprise de services à la personne : quelle nouvelle donne ?", les intervenants et participants ont posé la question de l'évolution des entreprises et l'avenirdes métiers du secteur. 147 p., prix 10 €.

Pour commander l’ouvrage : accueil@fesp.fr

Agidom teste de nouvelles modalités d'organisation

$
0
0
L'équipe d'Agidom, engagée dans le programme "entreprises apprenantes"
Programme "entreprises apprenantes"

Sélectionnée avec neuf autres entreprises adhérentes du Syndicat des entreprises de services à la personne (Sesp), Agidom, entreprise d'aide à domicile, s'est engagée depuis douze mois dans l'expérimentation du programme "entreprises apprenantes" présenté par l'Agence nationale d'amélioration des conditions de travail (Anact) dans le cadre d’une convention triennale signée avec le Sesp, membre de la Fédération du service aux particuliers (Fesp).

Portant sur les réalités du travail au quotidien des TPE, le programme vise à expérimenter des méthodes de professionnalisation des équipes, tester de nouvelles modalités d'organisation du travail et améliorer l'attractivité des métiers des services à la personne (SAP). Le SESP et l’Anact ont souhaité que les dix entreprises soient représentatives des diversités des métiers des services à la personne en couvrant des secteurs aussi différents que la garde d’enfants à domicile, l’aide à domicile auprès de personnes dépendantes (handicapées ou âgées), le soutien scolaire ou encore l’entretien de la maison.

L'objectif pour Agidom a été d'optimiser les liens des intervenants avec l'entreprise, notamment en renforçant l'articulation avec l'équipe encadrante. Parmi les points fondamentaux du programme "entreprises apprenantes", cette liaison entre les équipes participe à la satisfaction du client. Le fil rouge de cette expérimentation a été de trouver un modèle d’organisation applicable partout, efficace et pérenne, un modèle reproductible dans toutes les agences.

A ce stade de l'expérimentation, un grand nombre de salariés a participé à sa mise en œuvre. Des actions concrètes ont été pilotées directement par des salariés. Cette approche participative a permis d'agir sur les conditions de travail et ensuite de mesurer et d’explorer les potentiels d'actions concrètes au sein de l'entreprise.

Un groupe test

Un groupe test, animé par un salarié référent placé aux côtés des équipes, tant encadrantes que de terrain, a pu mettre à l'épreuve les outils de mobilisation et de développement de l'esprit d'équipe. Plus généralement, les réunions ont permis de faire circuler de nombreuses informations au sein de l'entreprise entre chaque niveau d'intervention, d'encadrement et de direction. Pour Rémi Domenjoud, président-fondateur d'Agidom, "la stratégie proposée par l'expérimentation est, à ce jour, payante notamment dans l’identification des outils de mieux-être de chacun au sein de l'entreprise et ainsi permettre le renforcement et l’implication de tous." Cette appréciation a pu être partagée lors de la deuxième réunion de travail du Comité de pilotage national, en septembre 2015, à la Fesp, où le constat largement partagé par une majorité des entreprises engagées dans le programme le qualifiait de "bon baromètre social" et un émulateur de connaissances des points à travailler pour un "mieux vivre au travail".

Aujourd’hui, Agidom a généralisé ce système à l'ensemble de ses agences. L’objectif final est de rendre les acquis de l'expérimentation pérennes en consolidant l'appropriation par chacun du modèle.

Viewing all 1552 articles
Browse latest View live